Tout démarre par un constat
3 critères, communément admis, déterminent la réussite d’un projet :
- Respect des délais de livraison (yc demandes de changements)
- Respect des exigences fonctionnelles (plénitude des développements) et appropriation par les utilisateurs
- Respect du budget prévu (yc demandes de changements)
Une étude portant sur plus de 50000 projets (entre 2013 et 2017) et de toutes tailles (budget > 400 000 € jusqu’à plusieurs millions d’euros) a été publiée : Standish Group Chaos Studies 2018.
Les résultats font froid dans le dos : moins de 15 % des projets sont réussis et plus de 30 % sont arrêtés avant la fin. Enfin plus de 50 % des projets dépassent de manière significative le budget.
DU CONSTAT naît l'idée
La motivation des équipes est un réel facteur de succès d’un projet. Quelque soit la méthodologie employée, l’enchaînement développement-test peut être source de frustration : une fois le travail effectué, le développeur déploie en test et attend parfois plusieurs jours avant d’obtenir les résultats. Durant ce temps, il travaille sur de nouveaux sujets/fonctionnalités et doit arrêter les travaux afin d’apporter les éventuelles corrections de défauts mis en lumière par les testeurs. Ces « aller-retour » sont source de frustration car la notion de « terminé » n’est que rarement présente et le sentiment d’inachevé est persistant.
L’objectif est donc d’avoir les tests qui se déroulent dans la continuité des développements, sans rupture temporelle. Pour ce faire, une seule solution : réaliser les tests durant la nuit.
Le budget est un autre point essentiel, et faire travailler des équipes en horaire décalé impose des surcoûts incompatibles avec les exigences budgétaires. Une fois encore, une solution simple existe : profiter du décalage horaire afin que les équipes opérationnelles de testeurs travaillent durant « leur journée » correspondant à » la nuit » pour les équipes de développement.
De l'idée à la mise en oeuvre
La première question qui vient est « Où installer les équipes opérationnelles » tout en respectant les contraintes suivantes : excellent niveau de français, infrastructures éducatives et connexions internet de très bon niveau, potentiel de recrutement, décalage horaire suffisant, maîtrise des coûts.
Après une étude approfondie, il apparaît que deux sites potentiels répondent à ces critères : la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie Française. En raison d’une politique fiscale plus avantageuse, la Polynésie Française emporte la décision.
L’organisation est donc la suivante : une structure basée en France chargée de la relation client et des équipes opérationnelles basées en Polynésie Française en charge des tests.
LE lancement d'arui test
Le choix a été de faire un démarrage type Proof Of Concept en créant la structure en France et en ayant au départ un seul testeur basé en Polynésie. Dans un premier temps, j’assurerai à la fois la partie gestion de la relation client et la partie opérationnelle des tests.
Pour ce dernier point, j’ai suivi et obtenu la certification ISTQB Testeur Logiciel niveau fondation.
Et avant ? Mon parcours
Avec plus de 20 ans d’expérience en Entreprise des Services Numériques en tant qu’Ingénieur Commercial, j’ai acquis un certain nombre de compétences variées que ce soit en termes de connaissances des clients (attentes, problématiques, métier), de communication avec des équipes de développement, de réalisation des tests des produits développés (avantage quand on travaille dans des structures à taille humaine de pouvoir être impliqué dans toutes les phases du projet et pas seulement à la vente), de RH (recrutement, gestion des équipes, animation….).
Je souhaite mettre au service de vos projets cette expérience et ces compétences et participer ainsi à vos succès.